Suite du code de déontologie
DOCUMENT DE TRAVAIL : sur L’ELABORATION DU CODE DE DEONTOLOGIE DES MASSEURS-KINÉSITHÉRAPEUTES
2ème PARTIE :
Chères présidentes, chers présidents,
Il est abordé dans cette deuxième partie des problématiques sujettes à grande discussion, notamment sur les problématiques comme :
- Les cabinets secondaires et éventuellement leur limitation,
- L’emploi ou non de masseurs kinésithérapeutes salariés par leurs pairs,
- L’assistanat (ou la collaboration), et sa limitation éventuelle,
- La limite entre publicité et information, jusqu'où doit on aller ?
Concernant les cabinets secondaires, nous avons souhaité au sein de la commission éviter de tomber dans l’excès qui débouche dans certains cas à l’exploitation de plusieurs cabinets secondaires par le même professionnel et qui mettrait en avant l’aspect lucratif au détriment des besoins de santé publique.
Au sujet de l’emploi de masseurs kinésithérapeutes par leurs pairs, l’option première est de ne pas l’autoriser mais il doit être débattu de cette possibilité à partir du moment où le salarié dispose d’une marge de manœuvre sur un plan éthique, à savoir qu’il puisse bénéficier de la liberté de ses choix et techniques et qu’il soit protégé en matière de rendement qui pourrait lui être imposé par un de ses pairs.
Sur l’assistanat, au même titre que la question des cabinets secondaires, la commission a souhaité ne pas cautionner l’utilisation abusive de cette collaboration qui ne répondrait pas à une nécessité de santé publique. Pour ces deux problématiques que sont les cabinets secondaires et la collaboration, il est souhaité cependant laisser une latitude qui tienne compte des problèmes démographiques et des nouvelles modalités d'exercice (féminisation, qualité de vie...).
A propos de la publicité, il semblerait que ce soit le thème le plus sujet à débat. Comment, autour de notre coeur de métier thérapeutique, permettre la promotion de nos compétences extra thérapeutiques tout en maintenant une image homogène de la profession auprès du grand public qui ne nous fasse pas tomber dans le domaine marchand ?
Les débats sont ouverts, votre contribution est grandement attendue.
Le Conseil National de l’Ordre